Un
Arc-en-Ciel Hongrois



Cent. Ils sont cent. Des violons, des
violons par bouquets, mais aussi des violoncelles, des contrebasses,
des altos, des cymbalums, des instruments à vent.

Cent, ils sont cent tous unis pour porter jusqu’à nous les accents
entraînants et déchirants d’une bouleversante tradition, celle des
tziganes et d’un art d’interprétation qui n’appartient qu’à eux.



La constitution de cette formation pas comme les autres, qui porte
aux quatre coins du monde l’énergie d’un peuple qui a choisi cette
langue universelle qu’est la musique, ressemble à une légende. En
1985, l’inoubliable soliste et chef tzigane Sandor Jaroka, “Primas”
comme on l’appelle, c’est à dire un interprète exceptionnel, soliste
qui est désigné à la fois comme chef, chef d’orchestre mais aussi
comme chef spirituel, ce grand maître meurt. A son enterrement,
la communauté se retrouve. Il pleut sur le cimetière. Une pluie
froide et coupante comme grésil. Mais les musiciens sont là, qui
jouent, saluent une ultime fois Sandor Jaroka, Roi des Primas. Pour
qui a vécu cet instant, il est inoubliable. Parmi les musiciens
réunis ce jour-là dans la tristesse et l’espérance, il y a Lajos
Boross. Une rencontre de hasard, des discussions, et l’idée se décide
de retrouver cette impressionnante formation d’un jour de chagrin.
D’une sérénade mélancolique sur une tombe, va naître cet orchestre
fabuleux, celui des 100 Violons Tziganes de Budapest.



Depuis l’orchestre n’a cessé de jouer et obtenu un énorme
succès dans quelques uns des plus fameux théâtres
et festivals dans le Monde et notamment en Allemagne, Autriche,
Belgique, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, France, Hollande,
Hongrie, Italie, Japon, , Lettonie, Monaco, Portugal, République
Tchèque, Roumanie, Russie, Slovénie, Suisse et Turquie

A
chacune de leurs apparitions, les musiciens déclenchent l’enthousiasme
par leur virtuosité et leur énergie fantastique, leur instinct et
leur intelligence, laissant derrière eux un souvenir inoubliable.
L’ORCHESTRE
DES 100 VIOLONS TZIGANES DE BUDAPEST était placé sous la direction
de LASLZO BERKI chef de l’Orchestre National de Hongrie jusqu’à
sa disparition brutale durant l’automne 1997.

Depuis 1985, il était à la tête de l’ORCHESTRE
DES 100 VIOLONS TZIGANES DE BUDAPEST, dont il a élargi le rayonnement.
Musicien accompli, compositeur, sa verve et son brio, sa personnalité
irisée, son imagination colorée ont laissé leur empreinte sur la
formation.

Sous son impulsion, les plus prestigieux musiciens
du pays se regroupent, qui, pour beaucoup, appartiennent à de véritables
dynasties de la musique : BERKI, BOROSS, CSOCSI, LAKATOS, entre
autres: une constellation chatoyante. C’est à lui que l’on doit
le développement des tournées internationales de l’ORCHESTRE DES
100 VIOLONS TZIGANES DE BUDAPEST, l’extension de son répertoire,
la caractérisation de son style. Dans les milieux musicaux, on l’appelait
tout simplement le ” TOSCANINI HONGROIS”.
Sous
l’impulsion de Monsieur JOZSEF RADULY, son actif Président, de Monsieur
SANDOR RIGO BUFFO, primas et secrétaire général et de Monsieur JOZSEF
LENDVAI CSOSCI, Maître de Violons, l’Orchestre a pu surmonter ce
douloureux manque.

Il est devenu l’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DES 100 VIOLONS TZIGANES DE
BUDAPEST pour bien souligner son attachement à la musique classique,
tout en gardant ses profondes racines.

Les concerts de l’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DES 100 VIOLONS TZIGANES
DE BUDAPEST constituent toujours de chaleureux événements.

Ils se déroulent selon le même rythme, en deux parties très équilibrées
:

– la première, en costumes traditionnels comme autant de couleurs
vives en une vaste mer mouvante, est dévolue à la musique de leur
peuple où les czardas se mêlent aux compositions originales des
grands compositeurs tziganes tels SZENTIRMAY, MONTI, FERRARIS, BERKI
et où on se délecte en écoutant les Danses Hongroises de Johannes
BRAHMS, la Danse du Sabre de Aram KHATCHATOURIAN et Hora Staccato
de DINICU.C’est un moment inoubliable où les solistes de l’Orchestre
viennent tour à tour se mettre en valeur avec notamment une prestation
extraordinaire du plus grand joueur de cymbalum hongrois Oszkar
OKROS.



la deuxième partie en smoking noir est consacrée au répertoire classique
où Frantz LITZ et Johannes BRAHMS côtoient Johann STRAUSS (père
et fils). De VIENNE, capitale de la Valse, à BUDAPEST, reine du
Violon Tzigane, l’Orchestre nous invite à remonter le DANUBE avec
notamment un epoustouflant “Beau Danube Bleu”.


Ce qui bouleverse le public, c’est que, par delà l’harmonie d’un
choix de pages musicales enivrantes, émouvantes, entraînantes, gaies
ou mélancoliques, mais toujours touchantes, c’est l’harmonie même
de l’orchestre, cette entente exceptionnelle, cet accord vibrant
qui unit tous les interprètes.
Tous
virtuoses, tous rares, mais se fondant dans un ensemble fascinant
pour le seul bonheur de livrer au monde quelques secrets indicibles
: ceux qui ne passent que par la musique, ceux que seule la musique
peut exprimer.

Ce qui éblouit le plus le public, c’est la manière tzigane. Cet
art qui n’appartient qu’à ces musiciens de jouer sans partition,
cet art de la virevolte, de la variation qui ne trahit en rien la
composition mais l’enrichit.



LES TZIGANES SENTENT AUTANT LA MUSIQUE QU’ILS LA JOUENT, DE MANIERE
INTUITIVE, PRESQUE INSTINCTIVE, DONNANT AU PUBLIC A VOIR AUTANT
QU’A ECOUTER.


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